20.10.12

gammaknife

SUNCT traité par gammaknife visant le nerf trijumeau et le ganglion sphénopalatin Par André Pradalier (, Hôpital Louis-Mourier, Colombes) Le SUNCT est une des céphalées unilatérales les plus douloureuses et difficiles à traiter, souvent même réfractaire aux divers traitements médicaux proposés, par exemple : carbamazepine, pregabaline, lamotrigine, topiramate… même à fortes doses. Dans de tels cas, diverses techniques neurochirurgicales ont été essayées, dont la radiochirurgie stéréotaxique Gamma-knife. C’est le cas publié ici, réalisé à l’aide d’un Leksell GK. La dose gamma a été de 80 grey avec un collimateur de 4mm en prenant pour cible le plexus triangulaire situé immédiatement en arrière du Gasser pour la cible trigéminale et un collimateur de 8mm pour la cible ganglion sphénopalatin. Dès le premier jour, le SUNCT disparut et à 4 mois le résultat était maintenu à part quelques brefs épisodes.

Un modèle animal de l’algie vasculaire de la face ?

Simon Akerman et ses collaborateurs du groupe de Peter Goadsby rapportent les résultats d’une étude de validation d’un modèle animal des céphalées trigémino-autonomiques. Ce modèle repose sur la stimulation électrique du noyau salivaire supérieur, qui induit une activation de l’arc réflexe trigémino-autonomique associant les afférences trigéminales et les afférences parasympathiques. Les réponses à cette stimulation ont été évaluées par un enregistrement électrophysiologique des neurones du complexe trigémino-cervical et une étude de la réactivité vasculaire en Doppler, confirmant que l’activation du tronc cérébral induisant des modifications neuronales et vasculaires témoigne de la mise en jeu de cet arc réflexe. De façon très intéressante, dans une approche translationnelle, ce modèle s’est avéré sensible aux traitements efficaces en clinique pour traiter la douleur des céphalées trigémino-autonomiques, à savoir l’oxygène, l’indométacine et le sumatriptan, alors que certains anti-migraineux (naproxene, olcagepant) se sont avérés moins efficaces pour inhiber les réponses observées dans ce modèle.

20.6.10

céphalées chroniques quotidiennes

Education sur le rôle de l’abus médicamenteux dans la chronicisation des céphalées et un sevrage ambulatoire autorisant l’utilisation d’AINS et de triptans moins de 10 jours par mois.


Le pronostic des CAM est de 40% de rechutes à long terme, l’utilisation d’AINS et de triptans est plutôt associée à un bon pronostic, l’utilisation d’opiacés est associée à un mauvais pronostic.

L’hypertension intracrânienne idiopathique

L’hypertension intracrânienne idiopathique (HII) touche le plus souvent la femme jeune avec une surcharge pondérale.

Importance du rôle de l’obésité et du jeune age dans la morbidité visuelle

5.6.10

Névralgie du trijumeau

Vers une compréhension des mécanismes d’action de la toxine botulique dans le traitement de la douleur d’origine trigéminale…


Lors d’une communication écrite à la Neuroscience Conference 2009, Kumada et ses collaborateurs ont rapporté un travail expérimental dont l’objectif était d’évaluer l’effet de l’administration périphérique de toxine botulinique sur un modèle animal de douleur trigéminale. Le modèle choisi était un modèle de constriction nerveuse secondaire à la ligature lâche du nerf infra-orbitaire.

L’administration intradermique de toxine botulinique de type A dans la territoire d’innervation du nerf infra-orbitaire supprimait les modifications comportementales douloureuses induites par cette ligature.

La toxine botulinique réduisait la libération de neuro-transmetteurs au niveau des corps cellulaires des neurones trigéminaux.

Une telle approche expérimentale est indispensable si l’on veut mieux comprendre les mécanismes d’action de la toxine botulinique dont l’efficacité a été avancée dans le traitement de la migraine chronique et de certaines douleurs neuropathiques.

3.1.10

kyste colloïde

Rupture d’un kyste colloïde de la fosse cérébrale moyenne révélée par un tableau de migraine avec aura débutante


Le kyste colloïde est une malformation congénitale

Crises comitiales, céphalées ou encore manifestations d’hypertension intracrânienne.

Migraine avec aura (MA) ont été rapportées


Les auteurs de ce travail rapportent le cas d’une adolescente porteuse d’un kyste colloïde du pole temporal gauche, dont le mode initial de découverte fut une aura visuelle atypique. L’aura visuelle a précédé un tableau d’hydrocéphalie aiguë exigeant un traitement chirurgical urgent.
Une adolescente de 16 ans migraineuse habituellement sans aura développa des troubles visuels brefs et positifs sous la forme de vision colorée durant 5 minutes se répétant quelques jours plus tard dans un contexte d’aggravation des céphalées. Ce tableau visuel était suivi de céphalées de type migraineuses. Secondairement, une diplopie durant quelques minutes apparue, mais sans signe clinique objectif ; ce qui conduit à réaliser rapidement une IRM cérébrale.
Cet examen démontra un hématome sous-dural hémisphérique gauche avec un effet de masse sur les sillons latéraux et un kyste polaire temporal gauche en continuité avec l’hématome. L’intervention neurochirurgicale fit céder les crises de céphalées avec un recul de 12 mois.
Les auteurs soulignent la rareté des observations publiées à ce jour dans lesquelles la rupture du kyste colloïde s’associe à des crises de céphalées avec signes visuels pouvant faire évoquer une aura migraineuse. L’efficacité du traitement chirurgical apportant un soulagement durable des céphalées considérées comme primaires et idiopathiques est un élément original de ce cas que ne manquent pas de souligner ces auteurs. Selon les auteurs, la rupture spontanée pourrait être le facteur déclenchant de l’aura visuelle par un mécanisme non connu